L’ éducation sentimentale à la nature
Une façon d’être au monde
C’est une invitation à ralentir. À regarder. À ressentir.
À se souvenir que nous faisons partie du vivant.
Pas besoin de grandes randonnées :
il suffit de s’arrêter, toucher, nommer, s’émerveiller.
Nommer, c’est créer du lien
Un arbre n’est pas “un arbre”, c’est un tilleul, un platane, un chêne vert.
Un oiseau n’est pas “un oiseau”, c’est un merle, une mésange, un rouge-gorge.
Reconnaître, c’est appartenir.
Créer de petits rituels
Un rendez-vous avec “notre” arbre.
La première floraison de l’année.
La nuit des lucioles.
Ce qui nous relie, c’est le quotidien partagé—notre jardin, notre balcon, notre rue.
Cultiver l’émerveillement.
Quand un adulte s’émerveille, un enfant apprend à aimer.
La nature se transmet par contagion.
Accueillir le sauvage
La boue n’est pas sale.
Les insectes ne sont pas “de trop”.
Ils sont la vie. Et le sauvage du quotidien nourrit la curiosité et la confiance.
Raconter nos histoires de vivant
Une forêt d’enfance, un orage, l’herbe après la pluie…
La mémoire est une racine qui renforce notre lien à la nature.
La connexion à la nature ne disparaît pas : elle sommeille.
Elle se réveille dès que nous prenons le temps de vivre la nature autrement.
Revenir à la nature,
c’est toujours revenir à soi.